En Espagne c'est l'auto-organisation des secours populaires, par la solidarité, par le peuple lui-même, donc, qui a fait et continue de faire l'essentiel du travail pour tenter de revenir à une vie davantage supportable dans la région dévastée par les inondations cataclysmiques d'il y a déjà un mois...
Si la "catastrophe naturelle", par définition, ne pouvait évidemment pas être évitée, ses conséquences matérielles et surtout, humaines, auraient par contre pu être largement limitées par le fait que les prévisions météos étaient correctement établies, mais que l'alerte n'a pas été donnée ni à temps ni en conséquence.
Un mois après, les responsables de ces conséquences tragiques sont toujours en postes et le peuple reste pour l'essentiel livré à lui-même avec les résultats de ce gâchis monstrueux. Un mois après, le peuple ne peut encore compter que sur lui-même, pour tenter de relever les défis de la reconstruction et du retour à la vie.
Une leçon à tirer pour l'ensemble des peuples du monde.
Luniterre
"L'alerte a sonné alors
que de nombreuses personnes
étaient déjà mortes!"
La responsabilité criminelle meurtrière dans le retard de l'alarme météo est aujourd'hui bien établie, mais les responsables sont toujours en place.
Pourtant cette responsabilité évidente était dénoncée par le peuple dès les première heures de la catastrophe:
"Assassin, fils de p...", jets de boue et de projectiles improvisés, à Paiporta, épicentre de la catastrophe, la monarchie et le gouvernement espagnols avaient déjà rencontré leurs limites: