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    ET A PARIS, RASSEMBLEMENT

    STOP GÉNOCIDE

    SAMEDI 16 MARS À 13H30

    À LA FONTAINE DES INNOCENTS

    (M°/RER : CHÂTELET-LES HALLES)

     

    A Jéricho, briser le mur du génocide, ça commence Rue Aaron Bushnell!

    https://i.guim.co.uk/img/media/fcd29249086872095ece419872d475d4681f6357/0_605_4032_2419/master/4032.jpg?width=1900&dpr=1&s=none

     

     

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f9/Self-immolation_of_Thich_Quang_Duc_and_Aaron_Bushnell_cartoon_by_Latuff_%282024%29.jpg

     

     

    https://substackcdn.com/image/fetch/f_auto,q_auto:good,fl_progressive:steep/https%3A%2F%2Fsubstack-post-media.s3.amazonaws.com%2Fpublic%2Fimages%2Fd1d024a7-5621-4553-b838-888dd462d4be_800x800.jpeg

     

    https://pbs.twimg.com/media/EZ_klpVUwA0zzVe.jpg

     

     

    https://i.guim.co.uk/img/media/6e079b75e4319784417bd6571e5b2be70485c27e/0_192_5760_3456/master/5760.jpg?width=1900&dpr=1&s=none

     

    https://www.arabnews.com/sites/default/files/pictures/March/20/2024/arron_bushnell_died.jpeg

     

    http://kzg.mj.am/img2/kzg/bea82a6d-ef69-4cfa-b207-b216ba5b5afc/content

     

     

     

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    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/a-jericho-briser-le-mur-du-genocide-ca-commence-rue-aaron-bushnell-a215545663  

     

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             « Monétarisme » et « banco-centralisme », deux mots qui s’écrivent historiquement en lettres de sang mais ne recouvrent pas la même stratégie de contrôle de l’économie.

    Depuis la crise de 2007-2008 le rôle des politiques monétaires des principales banques centrales de la planète est au cœur des controverses sur la politique économique à suivre.

    Les leviers principaux des banques centrales sont la création monétaire et le contrôle des taux de crédit, les deux instruments étant évidemment étroitement liés.

    Dans la mesure où il s’agit donc bien de « piloter » les politiques économiques à l’aide de la monnaie, l’association du terme « monétarisme » peut spontanément venir à l’esprit du « profane » qui cherche à y comprendre quelque chose…

    Pourtant, en réalité et historiquement, le terme de « monétarisme » est par définition associé à un courant spécifique de la pensée et de l’action économique, et qui a effectivement eu une incidence également historique sur la politique monétaire des banques centrales, mais dans un contexte et dans un sens précisément tout à fait différent de celui qui a émergé avec le contexte économique du XXIème siècle, caractérisé par la genèse et les conséquences de la crise de 2007-2008, ainsi que sa réplique, particulièrement violente, de la dite « crise du covid » de 2020-2021, et ainsi que par sa suite guerrière actuelle.

    Depuis la crise de 2007-2008 le maître mot de la politique économique à l’échelle mondiale, et donc « mondialiste » encore plus par nécessité que par vocation, c’est la création monétaire par le dit « Quantitative Easing », comme politique quasi emblématique, et la création monétaire, en général, et donc nécessairement accompagnée d’une augmentation exponentielle de la dette, tant publique que privée.

    Ce qui peut se traduire, en français, par la désormais célèbre formule du « Quoi qu’il en coûte ! » qui sera probablement la seule trace historique notable de M. Macron, et l’un des moyens essentiels par lesquels il s’est établi en tant que fossoyeur de la nation française dont il est pourtant issu.

    La politique du « Quoi qu’il en coûte ! », par définition, ne fixe donc pas réellement de limite à la dépense publique, et donc pas de limite à la création monétaire et à l’augmentation de la dette qu’elle nécessite. Pour autant, elle n’est en rien une politique « nationale », même en termes de dépenses publiques, vu qu’elle dépend entièrement de la politique monétaire et de crédit de la Banque Centrale, qui, outre le fait d’être devenue une institution statutairement complètement indépendante de l’Etat, n’est plus non plus une institution « nationale » depuis précisément le tournant du siècle. La BCE, pour mémoire, étant officiellement fondée en 1998, en vue du lancement de l’euro.

    Tout à fait à contrario de cette débauche monétaire mondialisée le « monétarisme » historique, stricto sensu, vise à réguler l’expansion de la masse monétaire en fonction de l’expansion économique. Pour le monétariste il y a une adéquation naturelle entre l’expansion économique et celle de la masse monétaire et toute entorse à cet « équilibre » ne peut être que préjudiciable. Le monétarisme reste donc une forme de libéralisme, et en un sens, une forme de néolibéralisme, au sens où s’il « intervient » monétairement, et éventuellement de façon autoritaire, à travers les politiques monétaires des Banques Centrales, ce n’est précisément que pour rétablir cet « équilibre » naturel, et plutôt donc généralement en limitant la croissance de la masse monétaire qu’en l’augmentant, et donc tout à fait contrairement au banco-centralisme !

    Paradoxalement, donc, le monétariste est un libéral, mais réaliste et qui partage étrangement avec le marxiste, du moins, celui qui y a compris quelque chose, la conception selon laquelle il y a une adéquation « naturelle » entre la masse monétaire et l’expansion économique.

    Pour le marxiste la somme des valeurs d’échange en circulation est l’équivalent de la valeur d’usage totale du capital, qui est elle-même la somme des valeurs d’usage du capital fixe et du capital variable (masse salariale) investies. C’est le fondement économique qui fait concrètement de la monnaie un équivalent général de la marchandise. C’est en ce sens qu’il y a, pour le marxiste, une adéquation entre masse monétaire et expansion économique.

    Evidemment, là s’arrête le réalisme commun aux deux approches, vu que le marxiste vise, à travers la planification, à ajuster la production aux besoins sociaux réels, tandis que le libéral, monétariste ou non, cherche simplement la rentabilité maximum de son investissement en capital.

    Le monétariste, en limitant et en régulant la masse monétaire vise donc simplement à éviter la surchauffe inflationniste préjudiciable à son investissement. Le monétarisme repose donc également sur la conviction d’une corrélation assez stricte entre croissance « excessive » de la masse monétaire et inflation. Cette conviction est étayée sur une autre, qui est celle du postulat d’une vitesse de circulation quasi constante de la monnaie, c'est-à-dire ne faisant l’objet que de variations marginales, et donc négligeables en termes de stratégie monétaire.

    Historiquement le monétarisme est donc une théorie économique de l’apogée de l’expansion du capitalisme, c'est-à-dire essentiellement dans le troisième quart du XXème siècle (1950-1975). C’est dans cette période qu’il est apparu, en tant qu’alternative au keynésianisme, incapable de maitriser l’inflation galopante, et il s’est avéré particulièrement fonctionnel, à partir des années 70, en tant que forme concrète du capitalisme néolibéral.

    Mais l’apogée de tout phénomène étant aussi le début de son déclin, monétarisme et keynésianisme se sont en quelque sorte « hybridés » au  cours de la fin du siècle, par nécessité d’un « pilotage à vue », et généralement assez courte, de l’économie. C’est pourquoi, du point de vue du profane le sens des mots, en termes de définitions économiques, s’est essentiellement perdu, entraînant des confusions telles qu’aujourd’hui le banco-centralisme puisse être perçu comme une forme de « monétarisme », ce qui est donc un contresens absolu, selon l’origine historique et l’usage normal du terme.

    La dislocation sémantique du monétarisme se produit, assez logiquement, avec la dislocation de son principe de fonctionnement lui-même : la corrélation assez stricte et quasi « mécanique » en apparence, entre inflation et croissance surnuméraire de la masse monétaire disparaît si la vitesse de circulation de la monnaie connaît des irrégularités qui la rendent plus ou moins imprévisible, ce qui se produit effectivement avec l’apparition d’une spéculation financière de plus en en plus effrénée, vers la fin du XXème siècle, et encore accentuée avec le siècle « nouveau » actuel.

    Il est important de noter ici que dans l’évolution historique du capitalisme l’accroissement exponentiel de sa financiarisation « spéculative » a été initié à la suite de son apogée des années 70 et donc logiquement avec le début de son déclin et précisément comme une forme de compensation pour ce déclin.

    Mais la spéculation n’enraye en rien le déclin du capitalisme, qui reste lié au déclin de sa propre productivité, en termes de rentabilité des capitaux productifs proprement dits.

    La première grande nation industrielle a avoir expérimenté ce cycle est le Japon. Suite à l’explosion d’une bulle financière précoce s’en est suivie une décennie de déflation qui a donc rendu nécessaire la première expérience de « Quantitative Easing » à grande échelle. Depuis cette « expérience » qui lui a permis de ne pas sombrer complètement dans la déflation, le Japon n’est plus jamais sorti du cycle de l’endettement et de la création monétaire banco-centralisée, avec actuellement un taux d’endettement de plus de 260% pour la seule dette publique…

    Si le monde occidental a renoué avec l’inflation grâce à l’enchaînement covid-guerre, il n’a pas pour autant renoué avec la croissance, et pour cause, et se trouve donc toujours soumis, par la forces des fondamentaux du déclin capitaliste, au poison systémique de la dette et du « Quoi qu’il en coûte ! », qu’il prenne ou non la forme du « Qantitative Easing ».

    L’élévation continue du niveau de la spéculation financière, dans ce contexte, n’est un paradoxe qu’en apparence, alors qu’il est en réalité une condition sine qua non de la survie d’une économie productive fondamentalement non rentable en tant que telle et donc maintenue en survie par ce biais, piloté, précisément, par les politiques monétaires des Banques Centrales, que ce soit en termes de fixation des taux ou de création monétaire, ralentie en fonction, tout étant relatif, par rapport aux « sommets » des  périodes précédentes de « Quantitative Easing », mais néanmoins à un niveau anormalement élevé pour une économie capitaliste proprement dite.

    En réalité, sans que cela ne soit officiellement acté, le banco-centralisme ne peut actuellement piloter la politique économique qu’en pilotant, en pratique, la spéculation financière. Et l’économie financière elle-même ne survit donc que dans la dépendance des politiques monétaires des Banques Centrales. Depuis 2008, donc, l’économie productive réelle n’a plus d’existence en Occident comme au Japon en dehors de l’interaction de ce tandem monstrueux : c’est pourquoi on peut acter la mort du capitalisme proprement dit, au sens « classique » du terme, à l’année 2008, même s’il continue de « survivre » sous de multiples formes « zombies », mais toutes inféodées, directement ou indirectement, à ce tandem.

    Cette situation est donc effectivement complètement différente du paradigme « monétariste » d’une adéquation entre l’expansion d’une économie capitaliste productive et la masse monétaire strictement nécessaire à son expansion.

    Confronté de façon extrême à la baisse de productivité de son économie, et donc confronté à une période durable de déflation, le Japon s’est résolu à une augmentation démesurée de sa masse monétaire, en vue de restaurer un début d’inflation, comme signe espéré de sa reprise économique. Or ce que cette expérience a démontré, c’est précisément la fin du lien « mécanique » entre masse monétaire et inflation. Malgré l’expansion colossale de la masse monétaire, il a donc fallu plus de deux décennies pour que l’inflation réapparaisse au Japon, et elle y reste encore comme un signe fragile à préserver, par la continuation de la politique de création monétaire banco-centraliste intense.

    En Occident, l’objectif de survie de l’économie, suite au choc de 2007-2008, était une inflation autour de 2%, en dessous de laquelle l’entrée en récession devenait inévitable. S’il est aujourd’hui atteint et même largement outrepassé, ce n’est pas, néanmoins, et comme chacun peut le constater, un fruit de la « reprise économique » mais simplement l’effet bien mécanique, lui, de la pénurie de production entraînée successivement par les restrictions de la période « covid » et suivies aussitôt par celles de la guerre en Ukraine. Et le comble de cette impasse, c’est que la menace d’entrée en récession non seulement existe toujours, mais elle s’est même concrétisée dans le cas de l’Allemagne, jusque là une des économies restée les plus productive de l’Occident.

    Mais, last but not least, et le pire lui-même n’étant jamais sûr, le Japon, malgré son économie « prototype » ultra-banco-centralisée, vient de rentrer à nouveau en récession !

    Contrairement à une opinion couramment répandue, il n’y a donc toujours pas d’effet « mécanique » retrouvé de façon systémique entre l’expansion de la masse monétaire et l’inflation. La seule survivance formelle du capitalisme mais qui soit considérable de façon systémique, c’est celle de la spéculation financière. Mais comme depuis 2008 elle repose sur la politique monétaire banco-centraliste, elle ne s’y trompe pas et continue plus que jamais vers les sommets [Voir les graphes ci-dessous], alors que l’économie réelle et la vie sociale sont bien soumises, elles, aux affres destructrices de l’inflation, de la stagnation, et même, de la récession.

    Le monétarisme, comme le keynésianisme, et tant d’autres « courants » de la pensée économique, sont des théories qui se voulaient, en leur temps, novatrices et enfin révélatrices des « véritables » fondamentaux des lois économiques…

    En réalité on voit bien qu’elles n’étaient que le produit de l’évolution circonstancielle, à un moment donné de son histoire, de l’expansion capitaliste.

    A partir de 2008 il n’y a plus de théorie économique qui prévale, et pour cause, mais simplement une suite de stratégies monétaires banco-centralisée dont le « Quantitative Easing » était le premier maillon « génétique » en quelque sorte et dont les suivantes ne sont que des clones plus ou moins déguisées sous les habits d’une introuvable « reprise » éternellement reportée au lendemain suivant…

    Le poison de la dette et de la création monétaire est définitivement devenu l’élixir de survie du système de domination de classe, qui ne maintient l’illusion du capitalisme « zombi » que pour assurer la transition vers un système économique entièrement piloté par les monnaies numériques et donc directement contrôlé par les Banques Centrales, dont même les monopoles mondialisés les plus puissants en apparence ne seront plus que des succursales.

    En pratique ils sont, d’ores et déjà, de plus en plus, par le biais de la spéculation financière, leurs obligés.

    Luniterre

     

    Ci-dessous les graphes sur les 6 derniers mois de trois indices boursiers: le CAC 40 (France), le Dow Jones (USA) et le Nikkei 225 (Japon).

    Dans le cas du Japon, il nous a semblé intéressant et utile de remonter davantage dans le temps, en raison de ses particularités, et y compris du nouveau début de récession.

    Comme on le voit, depuis 2008 il suit essentiellement la courbe de la spéculation mondiale banco-centralisée, et même le présent début de récession n'y affecte que marginalement la spéculation financière.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Concernant la formation du banco-centralisme: 

     

    Cinq différences essentielles entre l'époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition)

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-nouve-a215228819

     

     

     

    Concernant l'expansion actuelle du banco-centralisme:

     

    Fini 2023, baptême de 2024: deux gouttes d'eau ou deux gouttes de sang?

    http://cieldefrance.eklablog.com/fini-2023-bapteme-de-2024-deux-gouttes-d-eau-ou-deux-gouttes-de-sang-a215224737 

     

     

     

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/monetarisme-et-ou-banco-centralisme-la-nuance-semantique-est-elle-hist-a215537191

     

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    Mardi 12 Mars 2024 : Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine

    lundi 11 mars 2024,

     


    Stop au génocide. Stop à la colonisation.

    La Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine appelle à une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine le mardi 12 mars 2024.

     

    La Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) est un réseau constitué de chercheur.es, enseignant.es chercheur.es, biatss ( Bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, personnels sociaux et de santé.) , docteur.es et doctorant.es, étudiant.es engagées dans l’enseignement supérieur et la recherche pour mettre fin à la guerre génocidaire et à la colonisation en Palestine. La CUCCP s’insère dans un mouvement transnational de chercheur.es contre la guerre en Palestine (SAWP). Son positionnement est défini dans l’Appel du monde académique français pour la Palestine : arrêt immédiat de la guerre génocidaire !

     

    Depuis le 7 octobre 2023, plus de 30 000 Palestinien.nes ont été tué.es par l’armée israélienne et plus de 80 % de la population de 2,2 millions de Gazaoui.es est assiégée dans 360 km2. L’armée israélienne a tué 94 professeurs d’université, 231 enseignants et plus de 4 300 étudiants et étudiantes, en plus de détruire l’ensemble des universités gazaouies et 346 écoles. La Cour internationale de justice (CIJ) a alerté contre le risque de génocide menaçant le peuple palestinien à Gaza. La Cisjordanie est soumise à un régime de blocage plus intense que jamais. Le silence n’est pas possible et il est inacceptable.

     

    Face à la complicité active du gouvernement français dans cette guerre génocidaire menée par Israël contre le peuple palestinien et la répression de la liberté d’expression autour de la Palestine, la CUCCP invite le monde académique français à rejoindre l’appel européen pour une journée de solidarité universitaire avec le peuple palestinien le 12 mars 2024. Elle exige :

     

    • Un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent,
    • La levée permanente du blocus de Gaza,
    • La défense du droit palestinien à l’éducation.

     

    Pour cela, nous proposons les moyens d’actions suivant :

     

    • Pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien,
    • Établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens,
    • Soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestinien.nes,
    • Défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine, ici et hors de France.

     

    Il est possible d’agir quel que soit notre nombre, tant les moyens d’actions sont multiples : rassemblements, occupation de l’espace universitaire par un « die-in », projection de films, lecture de poésie palestinienne, port d’un keffieh, lister les universités détruites, les noms des collègues et étudiants tués, parler de la Palestine dans vos cours, etc. Nous comptons sur votre créativité !

     

    Nous vous invitons à donner de la force à notre mobilisation en partageant massivement sur les réseaux sociaux, en taguant (@cuccp sur Instagram, Facebook, Twitter/X) et en utilisant :

     

    #EndIsraelsGenocide
    #FreePalestine
    #EndIsraelScholasticide
    #March12forPalestine
    #FrenchscholarsforPalestine
    #EuropeansholarsStandwithPalestine
    #Scholarsgainstwar

     

    Faites-nous part des actions réalisées en écrivant à :

    palestinecoordination@gmail.com .  

     

     

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    Mardi 12 Mars 2024 : Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/mardi-12-mars-2024-journe-e-de-mobilisation-universitaire-europe-enne--a215528593

     

    Mardi 12 Mars 2024 : Journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine

     

     

     

     Samedi 9 Mars, des Juifs orthodoxes à la manif de Paris:

     

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    https://static.vecteezy.com/system/resources/previews/032/943/023/large_2x/marching-army-of-men-in-uniform-and-boots-free-photo.jpg

     

    http://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Fuelmich_8mars2024_Virginie.mp4

     

     

     

      Dans cette passionnante vidéo Me Virginie de Araujo-Recchia nous rappelle à quel point, même si on n’est pas « croyant », comme c’est mon cas, Saint Thomas d’Aquin ne disait néanmoins pas que des conneries : ses « quatre niveaux de l’âme humaine », dans leurs interférences réciproques, conservent, voire même retrouvent plus que jamais, une certaine pertinence.

     

    • _L’âme "végétative", encore « animale » au premier degré, question survie.
    • _L’âme "émotionnelle", déjà accessible à des sentiments affectifs et donc de compassion, de solidarité, même si essentiellement encore de survie sociale.
    • _L’âme "intellective", qui commence à se poser des questions conceptuelles et existentielles et serait donc accessible à la notion de libre arbitre, qui a notamment son importance dans la religion catholique.
    • _L’âme "pure", véritablement détachée des contingences matérielles, et qui reste une idéalisation religieuse, même si à tendance gnostique.

     

    En vérité ce sont bien différents stades qui ont forgé ce qu’est devenu l’esprit humain, mais l’« âme intellective » (*) elle-même continue clairement de mettre ses capacités de « libre arbitre » au service de la satisfaction de ses instincts primaires sous-jacents, même si sous des formes « civilisées » à travers les luttes économiques, sociales et politiques, dans la plupart des cas, et finalement, militaires, comme on le voit à nouveau de plus en plus, aujourd’hui.

    De sorte qu’une accession au réel libre-arbitre, qui permettrait à l’être humain de régler ses conflits au mieux de l’intérêt collectif général, et ce qui, en fin de compte, reposerait essentiellement sur la logique et la raison, cela reste manifestement encore à conquérir.

    Ce n’est sans doute pas l’ « âme pure » de Saint Thomas d’Aquin, mais le simple bon sens qui devrait être celui de l’âme véritablement humaine et distincte de l’instinct animal, même si sous les habits de la « civilisation », telle qu’elle se révèle actuellement, avec le retour de la barbarie primitive à l’échelle industrielle.

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/le-xxieme-siecle-en-marche-mais-vers-quoi-a215520167

    (* Le concept d’âme intellective, que l’on pourrait penser être un néologisme propre à Me de Araujo Recchia, n’en est pas un, en réalité, mais bien un concept de la philo classique qu’elle emprunte donc à Aristote, lui-même définissant ces quatre niveaux d’« évolution », serait-on tenté d’écrire, de la vie sur Terre. En tout cas c’est donc une sorte de concept « pré-évolutionniste » qu’il est intéressant de comprendre. Bien souvent le langage des philosophes, à l‘instar de celui de informaticiens, est tout à fait inaccessible au commun des mortels, mais ce concept d’âme intellective étant particulièrement parlant, je tenais donc à le conserver, néologisme ou pas.)

     

     

     

     https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/cad87580-72a1-4600-acbc-6fecf695e8c0/NW_raw/photo-afp-1625249324.jpg

     

     

     VOIR AUSSI >>>

     

     Emergence entropique de la gravité: une des bases essentielles de l'évolution universelle

     http://cieldefrance.eklablog.com/emergence-entropique-de-la-gravite-une-des-bases-essentielles-de-l-evo-a215278521

     

     

    Big Bang ! Et ensuite ? …Bip ! Bip ! …Clic ! Clic ! …Boum ! Boum ! …Couic !!! …Nous étions donc de passage, frères humains, mais peut-être pas tout à fait par hasard…

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/big-bang-et-ensuite-bip-bip-clic-clic-boum-boum-couic-nous-etions-donc-a215284747

     

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     Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre: une suite "écologique" au débat!

     

     

     Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre: une suite "écologique" au débat!

     

     

     

     

     

     

     


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    MACRON_CANONS_UKR+legendes 

     

     

          Les obus des canons Caesar et les missiles Scalp français ne font pas que siffler aux oreilles des habitants du Donbass: ils éclatent les têtes, les corps et les bâtiments où se réfugient les populations.

    Mais confronté à l'échec de la prétendue "contre-offensive", en réalité gabegie meurtrière et suicidaire du régime ukronazi, Macron ne peut que "rêver" d'un "sursaut stratégique", un sursaut qui "ne se fixe pas de limites" et implique donc "l'envoi de troupes au sol" dans cette "guerre contre la Russie" qui est selon lui "notre guerre"... Ce sont ses mots, qui ne sont évidemment pas sans un certain "écho", mais pas forcément celui qu'il espérait...

    De quoi avoir, à son tour, les oreilles qui sifflent...

    Même s'il se pose en "défenseur de l'Occident" face à la "méchante Russie", Dominique de Villepin se pose, façon "guerre froide", en "homme d’État responsable" et n'hésite pas à mettre à nu, jusqu'à un point encore jamais  "dévoilé" par lui, les incohérences et absurdités de la politique étrangère macroniste dans ce conflit qui décrédibilisent encore un peu plus, si c'était possible, la position de la France sur la scène internationale.

     

    Le Général Coustou, quant à lui, met carrément les pieds dans le plat, et situe où se trouve réellement l'ennemi de la France: à l'Elysée!

    Un constat que l'on ne peut, malheureusement, que partager... 

     

    Luniterre

    http://cieldefrance.eklablog.com/les-acouphenes-du-president-macron-a215520283

     

     

     

     

     

    "No limits!"

    Le véritable "sursaut stratégique" 

    de Macron,

    façon "Munchausen":

    Les acouphènes du Président Macron

     

    "Des canons pour l'Ukraine!" Macron chef de chœur de la classe politique française collaboratrice de l'OTAN 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/des-canons-pour-l-ukraine-macron-chef-de-choeur-de-la-classe-politique-a215511619 

     

     

     

    La guerre actuelle de l'Occident contre la Russie: encore une guerre de classes? Mais de quelles classes???

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/la-guerre-actuelle-de-l-occident-contre-la-russie-encore-une-guerre-de-a215484205 

     

     

     

    Besoin d'"exister historiquement"? Après le Covid, l'Ukraine: "Manu" veut "sa" guerre! 

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/besoin-d-exister-historiquement-apres-le-covid-l-ukraine-manu-veut-sa—a215465103 

     

     

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    Expert de l'Onu -

     

    Israël détruit le système

     

    alimentaire de la bande de Gaza

     

    information fournie par Reuters07/03/2024 à 19:49
     
     
    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures
     
    (Image d'illustration non fournie par Reuters)
     
     
     
     
     

    par Emma Farge

    Un expert des Nations unies a déclaré jeudi qu'Israël détruisait le système alimentaire de la bande de Gaza dans le cadre d'une "campagne de privation" menée avec son offensive contre le Hamas dans l'enclave palestinienne et a reproché aux organes onusiens de ne pas en faire davantage.

    S'exprimant devant le Conseil des droits de l'homme, le rapporteur spécial de l'Onu pour le droit alimentaire a déclaré que "les images de famine à Gaza sont insupportables, et vous ne faites rien".

    Michael Fakhri a déclaré qu'Israël "détruisait le système alimentaire" de l'enclave palestinienne, assiégée par l'armée israélienne depuis cinq mois.

    Des organisations humanitaires préviennent que la famine guette les 2,3 millions de Gazaouis, dont la plupart ont été déplacés par les combats, alors que les bombardements israéliens ont ravagé l'enclave et ses infrastructures.

    Au nord de la bande de Gaza, isolé après que Tsahal a focalisé dans un premier temps son assaut sur cette zone, les hôpitaux ont fait part de premiers décès d'enfants liés à la malnutrition.

    "Israël a monté une campagne de privation contre le peuple palestinien de Gaza", a dit Michael Fakhri, professeur libano-canadien de droit qui fait partie des dizaines d'experts indépendants mandatés par l'Onu pour rendre compte et conseiller sur des thèmes et crises précis.

    Plusieurs pays, dont l'Egypte, frontalière de la bande de Gaza, et l'Irak ont critiqué Israël pour la situation humanitaire catastrophique dans l'enclave.

    Une conseillère juridique de la mission israélienne auprès de l'Onu a dénoncé ces accusations comme un "mensonge flagrant".

    "Israël rejette totalement les accusations selon lesquelles il se sert de la famine comme d'un outil de guerre", a déclaré Yeela Cytrin devant le Conseil des droits de l'homme, avant de quitter l'enceinte en guise de protestation.

    Au cours de son discours devant les 47 membres du Conseil basé à Genève, Michael Fakhri a accusé Israël de cibler les pêcheurs gazaouis en leur empêchant d'accéder à la mer et en détruisant leurs embarcations.

    Environ 80% de l'industrie locale de la pêche a été détruite depuis qu'Israël a lancé son offensive en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre, a-t-il dit, ajoutant que tous les bateaux de la ville de Gaza, principal port de pêche de l'enclave, ont été détruits par l'armée israélienne.

    Des images datant du 8 octobre dernier montrent de la fumée qui se répand d'un bateau de la ville de Gaza après des frappes israéliennes,selon Reuters, qui ne peut pas vérifier l'info.

    En épilogue de son discours, Michael Fakhri a appelé les membres du Conseil à envisager aussi des sanctions, à rompre les liens diplomatiques et à imposer à Israël des embargos sur les armes.

    "Cela se passe sous vos yeux. Veuillez ajouter des actes à vos paroles", a-t-il dit.

     

    (Reportage d'Emma Farge, avec Nidal Al Mughrabi au Caire; version française Jean Terzian, édité par Zhifan Liu)

     

     

    SUR LE MÊME SUJET VOIR AUSSI  >>>

    https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-stop-genocide-rassemblement-9-mars-paris-republique-14-heures-a215509787

     

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       Macron chef de chœur de la classe politique française reçue à l’Élysée pour exprimer son soutien à sa politique de guerre antirusse: une belle harmonie dans la Kollaboration otanesque! Très peu de fausses notes, tout au plus quelques "bémols", mais qui restent dans le ton général de cette nouvelle marche militaire présidentielle.

     

    Reçus à l'Elysée, les partis d'accord pour soutenir l'Ukraine

    information fournie par Reuters07/03/2024 à 19:08

     
     
     

    Le Président Emmanuel Macron accueille les partis politiques à l'Elysée

    (Image d'illustration non fournie par Reuters...)

     

     

    Les partis politiques reçus jeudi à l'Elysée par Emmanuel Macron ont apporté un "soutien indéfectible" à l'Ukraine, selon des participants à la réunion où une partie de l'opposition a dénoncé la posture jugée néanmoins un peu trop belliqueuse de l'exécutif français.

    A l'approche du débat de la semaine prochaine à l'Assemblée nationale et au Sénat - qui fera l'objet d'un vote sur l'accord bilatéral de sécurité conclu avec l'Ukraine en février -, le chef de l'Etat s'est entretenu avec les partis représentés au Parlement.

    "Les différents partis de la majorité, mais aussi les partis d'opposition, ont tous dit qu'il fallait apporter un soutien indéfectible à l'Ukraine", a rapporté un membre du camp présidentiel présent à la réunion.

    "Si le soutien doit être indéfectible, alors cela veut bien dire qu'il ne faut pas faire défaut à l'Ukraine et faire tout notre possible pour que la Russie ne gagne pas. Et donc ne rien exclure", a ajouté ce membre de l'entourage du président.

    Selon cette source, Emmanuel Macron a déclaré : "Face à un ennemi qui ne se met aucune limite, nous ne pouvons nous permettre d'en formuler."

    Les chefs de partis avaient tous répondu favorablement à l'invitation d'Emmanuel Macron, à la différence du dernier rendez-vous dans ce format qui avait été boudé en novembre par plusieurs leaders de l'opposition, dont Les Républicains.

    "RÉPONSE PROPORTIONNÉE"

    L'entretien de jeudi a aussi été l'occasion de revenir sur les propos du chef de l'Etat sur l'hypothèse de l'envoi de soldats en Ukraine - des troupes non belligérantes a précisé par la suite le ministère des Armées - qui a suscité le scepticisme des alliés de la France.

    "La position du président, c'est celle d'une réponse proportionnée au regard du durcissement russe, sans aucune escalade", a souligné l'entourage d'Emmanuel Macron.

    L'opposition a pour sa part fustigé le positionnement du chef de l'Etat face à l'évolution de ce conflit qui dure depuis plus de deux ans.

    "Par sa proposition d'envoi de troupes en Ukraine, Emmanuel Macron a suscité l'inquiétude dans le pays, il a isolé la France sur la scène internationale et il a fait le jeu de Vladimir Poutine en exposant au monde les divisions du camp occidental", a ainsi déploré le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

    Pour le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, "le président de la République ne semble pas vraiment prendre la mesure du risque que pourrait faire courir pour la France et le monde en général un entêtement dans cette voie militaire".

    Sur X, le secrétaire général du Parti communiste français, Fabien Roussel, a dénoncé une stratégie avec "la guerre comme seul horizon." "La France doit prendre la tête d'une coalition pour une solution diplomatique", a-t-il écrit.

    (Reportage Elizabeth Pineau)

     

     

    Macron sur les traces d'Aaron Bushnell,

    mais d'une autre façon...

     

    « EN MÊME TEMPS ! » : Macron entre dans l’Histoire

    et sauve enfin la France !!!

     

     

    MACRON_CANONS_UKR+legendes

     

     

     

    Et pour ceux qui ne connaissent pas Aaron Bushnell,

    ou qui l’ont déjà « oublié », c’est ici :

     

     

     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu! 

     

     

     

    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures

    http://cieldefrance.eklablog.com/gaza-stop-genocide-rassemblement-9-mars-paris-republique-14-heures-a215509787

     

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    Source compilation:

    http://cieldefrance.eklablog.com/des-canons-pour-l-ukraine-macron-chef-de-choeur-de-la-classe-politique-a215511619

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    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!!

     

    Rassemblement 9 Mars

     

    Paris - République - 14 heures

     

     

     

    Sixième mois de guerre à Gaza,

     

    les espoirs de trêve s'éloignent

     

     

    GAZA: STOP GÉNOCIDE !!! Rassemblement 9 Mars - Paris - République - 14 heures

     

     

    Sixième mois de guerre à Gaza,

    les espoirs de trêve s'éloignent

     

    information fournie par AFP07/03/2024 à 13:36

    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
     
    Les espoirs de trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza se sont à nouveau éloignés jeudi alors que la guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts est entrée dans son sixième mois dans le territoire palestinien, assiégé et frappé par la famine. Face au désastre humanitaire et au lourd bilan parmi la population civile, les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte espéraient arracher un accord sur une pause dans les combats avant le ramadan, le mois sacré du jeûne pour les musulmans, qui commence en début de semaine prochaine. Mais la délégation du Hamas qui participait à ces discussions au Caire a quitté la capitale égyptienne pour des "consultations", a annoncé à l'AFP un haut responsable du mouvement islamiste.
     
    "Les réponses initiales" fournies par Israël "ne répondent pas aux exigences minimales" formulées par le Hamas, a déclaré ce responsable. Les bombardements israéliens qui se poursuivent pendant ce temps sans répit ont fait 83 morts dans la bande de Gaza en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas.

    - Mort silencieuse -

    Dans le petit territoire soumis par Israël à un siège total, 2,2 millions de personnes, selon l'ONU, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine.
     
    Bousculade devant une boutique d'alimentation à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / MOHAMMED ABED )
    Bousculade devant une boutique d'alimentation à Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / MOHAMMED ABED )
     
    "Nous pouvons survivre sans nourriture pendant plusieurs heures, mais pas nos enfants", a confié à l'AFP un bénévole, Bassam Al-hou, lors d'une distribution de repas aux déplacés à Jabaliya, dans le nord de Gaza. "Ils meurent et s'évanouissent dans les rues à cause de la faim. Que pouvons-nous faire?", a-t-il ajouté. L'aide humanitaire, soumise au feu vert d'Israël, n'entre qu'au compte-gouttes dans la bande de Gaza, principalement depuis l'Egypte, alors que les besoins sont immenses. La situation est particulièrement grave dans le nord, où les pillages, les combats et les destructions rendent presque impossible l'acheminement de l'aide pour environ 300.000 habitants. "Cette horreur doit cesser maintenant. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut pas attendre", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mercredi sur le réseau social X. Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 20 civils, des enfants pour la plupart, sont morts de malnutrition et de déshydratation. "Nous pensons que des dizaines de personnes meurent silencieusement de faim sans avoir atteint les hôpitaux", a déclaré le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra. La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque d'une ampleur sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël, qui a coûté la vie à au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
     
     
    En représailles, Israël a juré d'anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne. Son armée a lancé une campagne de bombardements doublée d'une offensive terrestre qui a fait jusqu'ici 30.800 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont redoublé de pressions ces derniers jours sur les deux camps tandis que la Chine a appelé jeudi à un "cessez-le-feu immédiat", qualifiant la guerre à Gaza de "honte pour la civilisation".

    - Immenses destructions -

    Destructions à Khan Younès après des bombardements israéliens, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
    Destructions à Khan Younès après des bombardements israéliens, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
     
    Les discussions commencées dimanche au Caire, sans représentant israélien, portaient sur une possible trêve de six semaines associée à une libération d'otages retenus à Gaza en échange de Palestiniens détenus par Israël, ainsi qu'à l'entrée d'une aide accrue dans le territoire palestinien. Selon Israël, 130 otages se trouvent encore à Gaza, dont 31 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre. Mais le Hamas réclame, avant tout accord sur une libération des otages, un cessez-le-feu définitif, un retrait des troupes israéliennes de Gaza, la reconstruction du territoire et le retour dans leur foyer des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre. Israël rejette ces conditions et assure que son offensive se poursuivra jusqu'à l'élimination du Hamas. Pour parvenir à la "victoire totale", Israël a annoncé préparer une offensive terrestre sur Rafah, une ville située à l'extrême sud de la bande de Gaza, contre la frontière fermée avec l'Egypte, où sont massés, selon l'ONU, près d'un million et demi de Palestiniens. 
     
    Des Palestiniens au milieu de décombres de bâtiments détruits par des bombardements israéliens, le 6 mars 2024 à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza ( AFP / - )
    Des Palestiniens au milieu de décombres de bâtiments détruits par des bombardements israéliens, le 6 mars 2024 à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza ( AFP / - )
     
    Les chars israéliens ont quitté cette semaine le centre de Khan Younès, une ville située à quelques kilomètres au nord de Rafah, laissant derrière eux d'immenses destructions après des semaines de combats. Des images de l'AFP ont montré des habitants marchant dans un paysage dévasté, entre les décombres des immeubles rasés. Plus de 1.500 maisons et immeubles ainsi que des centaines de boutiques ont été "détruits ou très endommagés", a déclaré la Défense civile du Hamas, ajoutant que les soldats avaient aussi détruit "tous les réseaux d'eau, d'égouts, d'électricité, de communication et routiers". Selon des témoins, les combats se poursuivaient jeudi dans le nord, à Zeitoun, un secteur de la ville de Gaza, et dans le sud à Al-Shouka, un village proche de Rafah, ainsi que dans la partie ouest de Khan Younès. Plus de 30 frappes israéliennes ont visé jeudi Rafah et le quartier de Hamad à Khan Younès, ainsi que le centre et le nord du territoire, selon le service de presse du gouvernement du Hamas. Face aux difficultés des approvisionnements terrestres, plusieurs pays parmi lesquels les Etats-Unis, la Jordanie et la France ont parachuté de l'aide sur le nord de Gaza, une solution jugée insuffisante et dangereuse par les organisations humanitaires.
     
     
    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires sur une jeep dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
    Des Palestiniens déplacés transportent leurs affaires sur une jeep dans une rue de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mars 2024 ( AFP / - )
     
    La piste d'approvisionnements maritimes est également explorée. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit visiter vendredi le port de Larnaca à Chypre, pays de l'UE géographiquement le plus proche de Gaza. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit une nouvelle fois se réunir jeudi à huis clos pour discuter de la situation.

     

     Sur les traces d'Aaron Bushnell, mais d'une autre façon...

     

    « EN MÊME TEMPS ! » : Macron entre dans l’Histoire

    et sauve enfin la France !!!

     

     

    MACRON_CANONS_UKR+legendes

     

     

     

    Et pour ceux qui ne connaissent pas Aaron Bushnell,

    ou qui l’ont déjà « oublié », c’est ici :

     

     

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    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu! 

     

     

     

    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    Source compilation:

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    De ma "rencontre" (sur le web...) avec "Lucifer" et de quelques conclusions à en tirer...

     

     

     

     

     

     

     

        En même temps que son récent article sur le sujet de l’évolution du capitalisme au banco-centralisme, le camarade Do a donc republié l’un de ses plus anciens, en manière de présentation du sujet, et donc avec les posts en commentaires déjà existants, mais un nouveau, très bref, sinon carrément lapidaire, voire même, se voulant délibérément tel, est venu s’ajouter  à ce qui, de toute façon, avait déjà du mal à ressembler à un débat réellement constructif.

    Un débat qui reste, avec cet article comme avec les autres, pour le moins laborieux, sinon, tout au plus, un « dialogue de sourds », ou plutôt même surtout, ce qui n’est pas incompatible, un dialogue d’aveugles, mais du genre peu désireux d’ouvrir les yeux sur la réalité du monde au XXIème siècle, qui va pourtant vers son premier « quart », et avec déjà son lot de bouleversements historiques, économiques et politiques.

    Caractéristique de cet aveuglement, ce post « nouveau » nous a donc interpellé, en ce sens, et au-delà de la brève réponse qui semblait naturellement s’imposer, cela a donc été l’occasion d’aller plus loin, et à la fois autant sur l’analyse des comportements internautiques que sur le parallèle possible entre l’évolution du net et celle de la société en voie de banco-centralisation avancée, même si encore inachevée.

    Luniterre

     

     


     

    Le banco-centralisme 

    samedi 2 mars 2024, par do

    (Date de rédaction antérieure : 24 août 2021) 

     

     

     

    Le banco-centralisme est une théorie développée par Luniterre. 

    Voici le banco-centralisme tel que je le comprends. Voici comment on peut le vulgariser. 

    Le banco-centralisme succède au capitalisme. 

    Je pense que la théorie de Luniterre est bien plus facile à accepter et à comprendre en commençant par faire remarquer que les prix sont complètement déconnectés de la réalité (la société de l’arnaque) : 

    http://mai68.org/spip/spip.php?article11966 

    Ensuite, il faut expliquer la théorie de la plus-value à ceux qui ne la connaissent pas. Ce qui n’est pas compliqué : le prix d’une marchandise est égal au temps de travail humain nécessaire à sa production. La plus-value est la différence entre ce prix, et le prix qu’est payé le travail humain par le capitaliste. Je crois que tout le monde peut comprendre ça. 

    Et, tout de suite après, commencer directement par la fin du raisonnement de Luniterre : Comme bientôt toutes lignes de production existeront sans aucun travailleur (humain), la plus-value disparaitra complètement. Donc, l’argent devrait disparaître avec elle. Donc, seuls les grands-maîtres de la monnaie (les banco-centralistes, ceux à qui appartiennent les banques centrales) peuvent conserver le pouvoir à condition de rendre artificiellement indispensable l’utilisation de l’argent. 

    Après, ceux qui veulent plus de précisions liront les articles de Luniterre sur ce site. Je lui laisse le soin de mettre en commentaire les liens qu’il juge indispensables. 

    Bien à vous,
    do
    http://mai68.org 

    Note du 28 avril 2022 : 

    Dans sa réponse :http://mai68.org/spip2/spip.php?article9503 

    Luniterre estime que j’aurais dû expliquer "le point de passage dialectique d’une situation à l’autre". Il exprime lui-même d’une façon claire et concise le passage du capitalisme au banco-centralisme comme ceci : 

    >>> LE MONDE CAPITALISTE, C’EST UN MONDE OU LE CAPITAL CROIT EN MÊME TEMPS QUE LES FORCES PRODUCTIVES, ET OU IL CROIT PLUS VITE QUE LA DETTE QUI L’A GÉNÉRÉ. 

    LE MONDE DU CAPITALISME EST UN MONDE OU LE CAPITAL S’ACCUMULE DAVANTAGE ET PLUS VITE QUE LA DETTE. 

    ***************** 

    >>> LE MONDE BANCO-CENTRALISTE, C’EST UN MONDE OU LES FORCES PRODUCTIVES ET LE CAPITAL CONTINUENT DE CROITRE ET DE S’ACCUMULER, MAIS MOINS VITE QUE LA DETTE QUI LES A GÉNÉRÉ. 

    LE MONDE DU BANCO-CENTRALISME EST UN MONDE OU LA DETTE S’ACCUMULE DAVANTAGE ET PLUS VITE QUE LE CAPITAL. 

    Référence : http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724 

    Autrement dit : 

    Le capitaliste emprunte pour investir. Il a donc une dette. Mais, cet investissement va lui rapporter du fric. Son capital augmente. Si la quantité de fric qu’il gagne est plus grande que ce qu’il doit, il va pouvoir rembourser sa dette. Il conserve le pouvoir. 

    Mais, s’il ne gagne pas assez de fric pour pouvoir rembourser, il perd le pouvoir au profit des propriétaires des banques centrales (à qui il doit son fric en dernier recours), selon le principe de l’esclavage par la dette. La banque centrale fait de lui ce qu’elle veut. Avec sa planche à billet, elle peut continuer à lui prêter du fric ou cesser. Il obéit. 

    L’argent devient totalement artificiel à partir du moment où toutes les lignes de production sont sans travailleurs. Donc, la banque centrale peut émettre autant d’argent qu’elle le veut et le distribuer à qui elle veut. 

    Dès lors tout le pouvoir appartiendra d’une façon absolue à une partie infime de la population, énormément plus petite que le nombre actuel des capitalistes.

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    le monétarisme   4 mars 07:02, par Damien Costy

    en réalité, il ne s’agit pas de banco-centralisme ms de monétarisme.

    et le remplacement du capitalisme par le monétarisme (1 capitalisme atténué) c effectué entre le 15 septembre 2008 (crise économique mondiale markant le début de la f1 du capitalisme) et le 20 janvier 2017 (investiture de donald trump à la présidence des états-unis).

    et le monétarisme prendra f1 lorsque les élites mondiales supprimeront la monnaie dans 1 vaine tentative de mettre en place les monnaies numériques étatisées (dites monnaies de banques centrales) en remplacement des monnaies classiques (probablement en 2024).

    Répondre à ce message

    ·         le monétarisme   4 mars 17:46, par Luniterre

    Telle que vous la résumez à l’extrême, votre définition du "monétarisme" est exactement celle du banco-centralisme, si vous avez réellement lu les articles à ce sujet.

    Encore que l’on ne voit pas vraiment ce que peut être un "capitalisme atténué" : un concept que vous devriez développer, pour que l’on comprenne où vous voulez vraiment en venir en termes d’analyse économique.

    Par ailleurs, la définition usuelle du "monétarisme" ne correspond pas, même approximativement, à votre propos.

    S’il y a vraiment un rapprochement à faire, selon vous, merci de préciser votre pensée, là encore !

    En espérant donc, de votre part, une contribution utile au débat.

    Luniterre

    Répondre à ce message

     

     

    14 Messages de forum sur VLR, sur cet article; à noter qu'au même moment que cette récente republication est sorti sur VLR un autre article sur le sujet, avec actuellement 9 Messages de forum: Non à la guerre ! Non à l’économie de guerre ! (dimanche 3 mars 2024, par do (Date de rédaction antérieure : 2 mars 2024)  

     

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    Si l’on fait une recherche « Damien Costy » sur le net on reconnaît la trace particulière de cet internaute à son style particulièrement « f1 » (*) et au fait qu’il semble suivre par exemple deux sujets typiques et typiquement « mystiques »:

    _la « f1 du monde », avec les habituelles « prophéties » à la clef, sur le sujet, et leurs plantages comiques récurrents, dont ceux de « Damien Costy » sont une illustration parmi d’autres…

    _l’autre sujet récurrent de « Damien Costy » est sa revendication d’être « luciférien », sinon d’être « lucifer » lui-même, comme cela lui arrive de « contresigner », en quelque sorte, ses posts…

    Avec néanmoins un relatif « second degré », semble-t-il, du moins, on l’espère pour lui… A toute « f1 » utile, serait-on tenter de préciser…

    Avec son style « f1 du monde » caractéristique « Damien Costy » est ainsi en quelque sorte le « Max Verstappen » des forums, mais sans les « arrêts au stand » qui lui éviteraient de finir très rapidement sur les jantes à chaque sortie…

    Il n’y a donc guère d’autre « développement de sa pensée économique » à en attendre qu’un énième micro-manifeste « néo-luciférien » dans son inénarrable style télégraphique…

    Au-delà de l’aspect plus ou moins délibérément caricatural, tant du « personnage internautique » que de son intervention, son type de post est en réalité tout à fait emblématique de la culture « internautique » de notre époque.

    Une culture « connectée » mais qui n’avait jusqu’ici jamais atteint un tel degré de « déconnexion », précisément, d’avec la réalité !

    Que chacun vienne sur le net avec son propre univers mental et l’y « importe » plus ou moins tel quel, au départ, c’est évidemment une loi assez inévitable du genre, mais le principe même du débat est de savoir si la confrontation des divers univers mentaux contribue à l’évolution des uns et des autres, et ainsi à l’évolution générale de la culture internautique, voire, tant qu’à faire, à l’émergence de quelque chose de réellement novateur, et pourquoi-pas, d’enfin réellement positif et efficace.

    La seule émergence sociale un tant doit peu significative, en France, que l’on puisse essentiellement attribuer au net, ce fut le mouvement des « Gilets Jaunes ». Si d’autres mouvements sociaux ont utilisé le net pour tenter de gagner en expansion, on ne peut pas dire qu’ils y aient réellement pris naissance. Le cas « intermédiaire » est peut-être celui des « Nuits Debout », mais qui se sont « greffées », en quelque sorte, sur le mouvement social syndical contre la « Loi Travail » et l’ont en pratique « achevé » plutôt que de constituer une réelle émergence.

    Le terme d’émergence a ici une importance fondamentale, puisque l’émergence est le principe même de l’évolution, et donc, du changement réel et significatif.

    Dans le cours de l’évolution l’émergence est significative par le fait qu’une espèce « émergente » présente des caractéristiques particulières qui deviennent celles précisément « particulières » de cette espèce et s’établissent, pour la durée de vie de cette espèce nouvelle, sans retour possible aux caractéristiques devenues « archaïques » des espèces plus anciennes.

    Il en va de même des phénomènes économiques et sociaux. A ce titre on ne peut que constater l’échec, en termes d’évolution, de mouvements tels que les « Gilets Jaunes » ou les « Nuits Debout » : ils n’ont engendré aucun changement irréversible.

    On ne peut évidemment pas présumer du fait que la chose n’aura jamais lieu, à l’avenir, mais le fait est donc qu’au-delà de sa propre émergence et de l’emprise durable, sinon irréversible, qu’il a acquis sur la société, internet n’a engendré aucun mouvement social ou politique qui soit significativement différent de ce qui lui préexistait.

    Le net « interactif » a pourtant déjà une trentaine d’années sous la forme des blogs et donc accessible à tout un chacun. C’est donc en soi un phénomène émergent et durable, y compris et surtout à l’échelle des changements politiques et sociaux intervenus à l’échelle mondiale, durant la même période. Par contraste, donc, si le net a joué évidemment un rôle fondamental en termes d’évolution des infrastructures économiques et sociales, on ne peut que constater qu’il n’a pas vraiment joué le même rôle en termes de superstructures des mouvements politiques et sociaux, contrairement à ce qui est souvent revendiqué dans telle ou telle « étude » sur le sujet.

    S’il a joué un rôle, c’est donc un rôle nettement conservateur, à plus d’un titre, des superstructures sociales et politiques préexistantes.

    Un rôle réactionnaire, en fait, même, par rapport aux changements possibles, et même nécessaires, et dont certains pourtant rendus potentiellement possibles par son principe même d’interactivité.

    Réactionnaire au sens premier du terme, selon lequel il a donc fait obstacle à l’expression concrète de ces changements, c'est-à-dire à leur concrétisation dans la pratique.

    Pourtant, ici, deux réflexions s’imposent :

    _Jusqu’à un passé relativement récent, on ne peut pas dire que la « liberté d’expression » ait été en cause dans cet état de fait, ni même, tout étant relatif, qu’elle le soit  radicalement davantage aujourd’hui, malgré l’efficacité des algorithmes de censure : ils sont un frein considérable et efficace mais pas encore une « gomme » radicale, en terme d’interactivité potentielle.

    _Jusqu’à présent, également, on ne peut pas non plus parler d’internet comme une « entité » en soi, même si cela peut changer rapidement, avec l’extension de l’IA. (**)

    La configuration générale actuelle de l’internet est donc établie non pas par les internautes, mais bien par les autorités « médiatiques » des classes dominantes. Le « dosage » des différents types d’expression que l’internaute y rencontre est  donc nettement étudié et contrôlé pour y faire « apparaître », selon les demandes des internautes, une « vision » du monde qui leur donne l’illusion d’une « liberté d’expression », d’un « pluralisme », etc…, mais sans que ce qui pourrait déboucher sur des changements sociaux réels ne puisse y apparaître comme une perspective réellement séduisante et suscitant le passage à l’action concrète pour sa réalisation.

    Mais plus habilement encore, le contrôle « algorithmique » du net fait qu’avec quelques termes « personnalisés »,  l’internaute se trouve assez rapidement face à quelques prolongements de l’univers mental qu’il y a déjà apporté lui-même, de sorte que le net devient pour lui, sans même qu’il en soit conscient, la plupart du temps, bien davantage un « miroir » reflétant son propre univers mental qu’une « fenêtre » ouverte sur le monde et sur d’autres « perspectives », à tous points de vue.

    L’internaute éprouve ainsi rapidement un sentiment d’ « expansion » de son propre univers mental, et la tendance instinctive est donc aussitôt de chercher davantage d’ « expansion » de son univers mental, plutôt que la confrontation avec des éléments de réalité qui puissent remettre en cause ce sentiment de « confort » intellectuel expansif et extensible.

    Et paradoxalement, à priori, même au fil des « débats », chacun fait de son post une nouvelle « extension » de son propre univers mental, plutôt qu’une « passerelle » vers les univers mentaux d’autres intervenants. Le fait est donc ainsi simplement que trente ans d’« interactivité » des blogueurs sur le net sont essentiellement trente ans de « dialogues de sourds », à quelques exceptions près, sans doute, mais trop minoritaires pour avoir un impact quelconque sur la réalité sociale de notre monde.

    Et le banco-centralisme, dans tout ça ?

    L’affirmation ou la négation, pour lui, de l’émergence et de l’existence du phénomène banco-centraliste est le point simple et unique du bref post de « lucifer-Damien Costy » sur VLR.

    On ne reviendra pas, ici, sur le fait que les rares déterminants cités par lui sont précisément des éléments de la définition même du banco-centralisme.

    C’est déjà, à ce titre, plutôt un élément en faveur d’une évaluation positive, tout étant relatif, de sa perception de la réalité du phénomène lui-même.

    La réaction majoritaire des lecteurs du sujet étant plutôt précisément une « non-réaction », un déni par le silence, en quelque sorte, ou bien une négation de fait par le simple « échappatoire » de parler d’autre chose, en regard du sujet éventuellement « commenté » : le « non-commentaire » néanmoins expressément formulé, même si « indirectement » !

    Face à un élément qui ne rentre pas dans le schéma des « univers mentaux » douillettement installés sur le net, « échappatoire » et silence sont deux formes de contorsions intellectuelles pour éviter la confrontation avec le réel.

    « Lucifer » a quant à lui trouvé un autre truc : donner au nouveau phénomène le nom d’un autre, préexistant, pour le faire rentrer sans heurt dans son petit « enfer » personnel.

    Mais ce qui « préexiste » au nouveau est aussi parfois ce qui disparaît avec son émergence, ou peu après.

    « Peu après », ce qui peut donc impliquer une période transitoire de coexistence des deux phénomènes.

    « Peu après », ce qui, en termes de période historique, peut être relativement long, en regard d’une durée de vie humaine. Ce qui peut rendre le nouveau, pour la période « transitoire », difficile à distinguer de l’ancien.

    La base de l’expansion du capitalisme, pour Marx, c’est son élargissement par le travail productif humain, et, pour l’essentiel, par celui du prolétariat industriel. Pour Marx, différentes formes du capital ont précédé l’émergence du capital industriel, mais il est clair que le capitalisme tel qu’il le définit, aussi bien dans les Grundrisse que dans Le Capital, c’est le capitalisme industriel.

    L’expansion du capitalisme, selon Marx, se fait donc suivant la loi de la valeur, telle que précisément liée au travail productif du prolétariat industriel. Dès son époque déjà, avec la baisse tendancielle du taux de profit, elle dépend donc de l’expansion du prolétariat industriel.

    Contrairement à une lecture biaisée par le contexte idéologique, et surtout, ultérieur, la fin du capitalisme est d’abord et avant tout liée à celle du prolétariat industriel, à sa fin totale, évidemment, mais déjà à sa réduction, en proportion de l’investissement en capital fixe, c'est-à-dire en machinerie, essentiellement, et en machinerie de plus en plus automatisée, donc, telle que déjà émergente du vivant de Marx, à l’époque de la machinerie à vapeur.

    Évidemment, la période d’expansion du capitalisme et du prolétariat industriel, qui s’est achevée, en France, au milieu des années 70 du siècle dernier, n’est pas allée sans crises qui auraient pu entraîner sa fin « révolutionnaire », en quelque sorte « prématurée » par rapport à son cycle « naturel » complet, et c’est bien ce que Marx espérait et exprimait déjà, à l’occasion, dans ses écrits, et d’autres auteurs marxistes à la suite, mais cela ne signifie pas pour autant que la fin du capitalisme soit nécessairement le fruit des luttes sociales : au contraire, dans sa période de rétractation, et plus elle avance, et plus il se rapproche de sa fin « naturelle », faute d’une quantité suffisante de plus-value, même « relative » à extraire du prolétariat industriel, pour son élargissement, et même, son simple renouvellement, en proportion des investissements nécessaires en capital fixe, stériles en termes de plus-value, mais incontournables, en termes de concurrence « mondialisée ».

    Le capital fixe, c’est toujours du capital, évidemment, mais dans la mesure où il n’est plus suffisamment « irrigué » par le travail productif humain, son cycle de renouvellement, en termes d’investissements, repose donc essentiellement sur le cycle de la dette, qu’elle soit publique ou privée, et le « profit capitaliste » « comptabilisé » aussi bien sur le bilan de l’entreprise que sur le compte en banque du « capitaliste » n’est plus qu’une fraction ainsi formellement « capitalisée » de la dette globale du système, « irriguée », elle, par les « liquidités » déversées par les banques centrales : de l’argent créé ex-nihilo et non pas de la « valeur », au sens réellement capitaliste du terme, extraite du travail productif humain.

    La « valeur » de la production n’est plus, pour l’essentiel, que la « valeur » d’amortissement et de renouvellement du capital fixe, déjà essentiellement de la dette, et le « bénéfice » de ce « capitaliste » une fraction de l’élargissement de la dette banco-centralisée : c’est pourquoi on ne parle plus de « capitalisme », mais bien de banco-centralisme.

    Évidemment, dans la période de « transition », il y a toute une gamme de situations possibles entre l’« ancien » capitalisme, réellement digne de ce nom et le nouveau banco-centralisme, émergent.

    Mais ce que nous enseigne l’histoire économique du monde, depuis la crise de 2007-2008, c’est bien que le mouvement vers le « nouveau » système de domination de classe, banco-centraliste, est irréversible, tout comme l’était le mouvement vers le capitalisme industriel, au début du XIXème siècle.

    La lutte contre les vestiges du capitalisme n’est évidemment pas forcément dénuée de sens, mais une réelle alternative sociale ne pourra se construire que dans la lutte contre le banco-centralisme.

    Luniterre

     

     

    (* http://ekladata.com/HMGz1l6MJ8fwxciCSBJjH_RIMaA/Quelques-perles-luciferiennes-de-Damien-Costy-.pdf )

     

    (**  J'ai testé ChatGPT: les questions qui fâchent...

    http://cieldefrance.eklablog.com/j-ai-teste-chatgpt-les-questions-qui-fachent-a215444145 )

     

    J'ai testé ChatGPT: les questions qui fâchent...

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/de-ma-rencontre-sur-le-web-avec-lucifer-et-de-quelques-conclusions-a-e-a215500265

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         Je reproduis ici le récent article du camarade Do, sur son site VLR, écrit en réaction à la propagande "guerrière" qui s'exprime désormais sur nos radios "nationales", France Culture et France Info. Son article a été écrit en deux "étapes", et il se trouve que je lui ai déjà fait une première réponse, avant qu'il ne complète donc son article. Sa "conclusion" évoquée dans mon premier post en réponse se trouve donc maintenant être sensiblement au milieu de son article, et j'ai fait une réponse complémentaire, qui porte essentiellement sur la suite et sur certains aspects de la première partie, que je n'avais pas moi-même développés, pour ne pas trop charger le sujet, mais comme il s'agit néanmoins de questions importantes, les voici traitées et je reproduis donc ci-dessous l'ensemble, tel quel.

     

    Luniterre

     

     

    Non à la guerre ! Non à l’économie de guerre !

    samedi 2 mars 2024, par do 

     

     

     
     
     
     
     
     

       Ce matin du samedi 2 mars 2024, j’écoutais France-Culture. Ils parlaient de l’Ukraine et de la guerre. "Il nous faut une économie de guerre pour produire plein de choses relatives à la guerre". Décidément, me dis-je, France-Culture est devenu aussi pourri que France-Info. Cela fait des semaines et des semaines que je me le dis. Du coup, je mets France-Info. Mais, c’est exactement la même chose. Ils disent eux aussi qu’il faut une économie de guerre. C’est le bourrage de crâne à tous les niveaux. 

    Ils veulent faire la guerre. Ils veulent faire la guerre à la Russie. Ils veulent l’empêcher de "gagner en Ukraine". Car, sinon, elle deviendra trop puissante. Et ils ont peur de la Russie, nous disent-ils. Ils prétendent que si on ne dépense pas plein de fric pour la guerre, alors une victoire de la Russie nous coûtera encore 1000 fois plus cher. Ils disent même qu’il faudra un retour au "quoiqu’il en coûte" ! 

    Mais, la Russie nous a sauvés déjà plusieurs fois. Je ne sais pas de quoi ils ont peur. Ces gens-là aiment la guerre. Ils pensent peut-être que la guerre, quelle qu’elle soit, quelque soit l’ennemi, relancera l’économie et sauvera le capitalisme une fois de plus. Comme d’habitude. 

    À BAS LE CAPITALISME ET À BAS L’ÉCONOMIE ! 

    Le "quoiqu’il en coûte", c’est toujours un peu plus de banco-centralisme. C’est le pouvoir des banques centrales qui augmente en prêtant de l’argent. 

    Le banco-centralisme… quel est son rapport à la guerre ? Veut-il sauver le capitalisme, lui dont l’avenir est la fin du capitalisme ? 

    Une guerre peut en cacher une autre : il y a aussi une guerre entre le capitalisme et le banco-centralisme. 

    À BAS LE BANCO-CENTRALISME ! 

    La guerre est double. il y a d’un côté la guerre officielle des capitalistes occidentaux contre les capitalistes russes. Et de l’autre une guerre secrète, qui se fait toute seule, automatiquement. Celle des banco-centralistes occidentaux contre les capitalistes occidentaux, avec l’assentiment plus ou moins conscient de ces derniers. Les banquiers centraux occidentaux, en leur prêtant tout l’argent qu’ils veulent, soutiennent les capitalistes occidentaux dans leur guerre contre les capitalistes russes, et, ce faisant, prennent de plus en plus de pouvoir sur eux. Quand au banco-centralisme russe, il profite aussi de la guerre pour se développer de la même façon en Russie où il est encore assez faible. 

    Finalement, le banco-centralisme pousse à la guerre aussi bien côté russe que côté occidental. 

    La troisième guerre mondiale sera la fin définitive du capitalisme et l’avènement du banco-centralisme au niveau mondial. Cette guerre est inéluctable. 

    Sauf si… 

    Sauf si on fait la révolution à temps pour empêcher la guerre. 

    Mais, pour cela, il faudrait un réveil général des consciences. C’est-à-dire qu’il faudrait tout d’abord que les gens ne tombent pas dans tous les pièges de la propagande du pouvoir… c’est mal barré ! 

    Cependant, Guy Debord disait avec Sénèque : 

    « C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien ». 

     

     

     

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    • Non à la guerre ! Non à l’économie de guerre !

       

      2 mars 16:07, par Luniterre

      Intéressante réflexion du camarade Do sur l’état du monde actuel, et singulièrement, sur l’évolution de l’Occident. Au cours d’un des multiples débats « médiatiques », genre LCI, sur le sujet de la dernière « éruption guerrière » verbale de Macron, les participants, tous évidemment ennemis de la « méchante » Russie, indépendamment de leurs prétendues « couleurs politiques », en France, faisaient donc le constat étrangement unanime de la « supériorité » formellement écrasante des budgets militaires de l’Occident et de ses moyens militaires déjà existants, de l’ordre de 10 contre un, comme ordres de grandeur, au moins, cités contre la Russie !

      Mais néanmoins, le constat non moins unanime est que cela reste « insuffisant », donc, pour vaincre la « méchante » Russie ne serait-ce que sur le seul et malheureux terrain ukrainien…

      Il y a donc là une sorte de paradoxe, mais qui reflète bien cette réalité que la société occidentale est dans une sorte d’impasse, dont elle ne sait comment sortir.

      « Crise du capitalisme », ou marche en avant forcée du banco-centralisme ?

      On en revient toujours à cette réalité que les périodes de transition, (mais en est-il d’autres ?), sont marquées de phases d’ « équilibres » complexes entre des force contradictoires, jusqu’à ce que l’une l’emporte durablement sur l’autre.

      Jusqu’à présent l’émergence d’une nouvelle classe dominante s’est pratiquement toujours faite avec l’émergence de nouveaux rapports de production, de nouveaux modes de production.

      Mais avant que le nouveau ne s’établisse durablement, il y a donc « coexistence » entre deux modes, et deux fractions de la classe dominante, qui, même si elles ont des affrontements d’intérêts entre elles, ont néanmoins un intérêt commun : maintenir les classes sociales « inférieures » dans la dépendance et la soumission.

      En ce sens, il en va bien ainsi de la « transition » capitalisme/banco-centralisme.

      L’échec constaté de fait par cet aréopage « médiatique » c’est donc l’impasse du capitalisme monopoliste actuel, en tant que « moteur de développement », même pour cette classe de monopolistes, précisément.

      Ce n’est donc pas véritablement une « crise » passagère, même violente, dans la dynamique exponentielle qui était celle du capitalisme depuis le début du XIXe siècle, mais bien la fin d’un cycle historique, même si les choses ne se passent pas comme dans le manuel du « parfait marxiste » qui n’a précisément jamais lu Marx, et sinon, pas compris l’essentiel, manifestement.

      Le banco-centralisme apparaît pourtant tout à fait comme une nécessité de l’évolution des forces productives, liée à l’émergence des nouvelles technologies dans tous les domaines.

      C’est à l’aune de cette réalité qu’il faut donc éclairer la problématique très bien vue qui est ta conclusion :

      "Ces gens-là aiment la guerre. Ils pensent peut-être que la guerre, quelle qu’elle soit, quelque soit l’ennemi, relancera l’économie et sauvera la capitalisme une fois de plus. Comme d’habitude.
      À BAS LE CAPITALISME ET À BAS L’ÉCONOMIE
      Et le banco-centralisme, quel est son rapport à la guerre ? Veut-il sauver le capitalisme, lui dont l’avenir est la fin du capitalisme ?
      Y a-t-il au fond une guerre entre le capitalisme et le banco-centralisme ?
      Et bien non, car le "quoiqu’il en coûte", c’est encore un peu plus de banco-centralisme.
      À BAS LE BANCO-CENTRALISME !"

      Donc, effectivement, il existe encore en Occident une classe monopoliste puissante, et qui tente de survivre, bien qu’elle se voit elle-même confrontée à sa propre impasse, même telle que décrite par ses propres médias donc.

      La faction banco-centraliste, bien qu’ultra-minoritaire, tient néanmoins les leviers monétaires et donc financiers essentiels qui permettent aux monopoles de survivre.

      La classe banco-centraliste est bien issue des nouveaux rapports de production générés par les nouvelles technologies, et qui réduit, et à terme, exclut totalement, la classe des travailleurs directement productifs, limitant progressivement la classe salariée à quelques emplois de services non encore « robotisés ».

      Le travail productif « résiduel », notamment dans les industries d’armement, est donc un « poumon artificiel de survie » du capitalisme monopoliste, qui n’est donc plus « en crise », mais déjà bien en état de survie « artificielle », maintenue telle par le banco-centralisme, dans la période de transition.

      Ce qui n’exclut pas des « conflits » entre monopolistes qui voudraient retrouver une « rentabilité » et banco-centralistes, qui sont pourtant désormais leurs indispensables « parrains », jusqu’au transfert complet vers le contrôle monopoliste banco-centraliste total, en construction, simplement par nécessité de survie de la classe dominante en tant que telle.

      Le « Quoi qu’il en coûte ! » est donc l’interface typique de la transition, et s’il fait débat, c’est précisément sur la limite de la dépendance des monopoles « capitalistes » à l’égard du banco-centralisme.

      Le constat est donc bien que la guerre actuelle « Occident Vs Russie » a une double fonction : maintenir en survie les monopoles moribonds en termes de « rentabilité » et renforcer, bon gré mal gré, leur dépendance à l’égard du banco-centralisme, et cela de manière de plus en plus irréversible, comme cela semble donc désormais ressortir du débat ou de l’émission que tu cites.

      Pour autant, la guerre entre l’Occident et la Russie n’est-elle pas typiquement une guerre entre le banco-centralisme et le capitalisme ?

      La dynamique des forces productives qui pousse l’évolution du capitalisme vers le banco-centralisme est évidemment à l’œuvre à l’échelle mondiale, et notamment en Chine, même si avec des prémisses et un parcours légèrement différent, et on ne peut pas dire non plus qu’elle soit totalement inopérante en Russie, avec les diverses contradictions internes que l’on peut observer dans ce pays.

      Au XIXe siècle, on ne peut pas dire non plus qu’il y a eu une guerre frontale du capitalisme industriel naissant contre les autres systèmes économiques plus archaïques, mais le résultat de l’expansion capitaliste, sous toutes ses formes, et donc aussi « guerrières » est bien le résultat d’une telle guerre sous-jacente.

      Et au cours des deux siècles écoulés il y a bien eu aussi une « résistance » des formes les plus « artisanales » et primitives du capitalisme, par rapport à la tendance monopoliste principale !

      Et compte tenu de l’inégalité de développement entre les différentes régions du monde, on ne peut que constater que cette « lutte » continue, alors même que le capitalisme monopoliste est lui-même dans une phase d’agonie avancée dans les métropoles occidentales !

      De sorte que le « petit » capitalisme, local, « artisanal », voire même et surtout « national », est à la fois en lutte, qu’il le veuille ou non, contre ce qui est en fait le « front commun de survie » qui lie le capitalisme monopoliste au banco-centralisme, et donc, de fait, le « petit capitalisme » est bien en lutte essentielle et existentielle contre le banco-centralisme.

      Dans le cas de la Russie le constat est que ce pays est parvenu à survivre en se tenant suffisamment à l’écart des courants monétaires banco-centralistes mondialisés pour développer une capacité de résistance tout à fait remarquable, dans la guerre actuelle, dite « Opération Spéciale », en Ukraine et au Donbass.

      Cela tient au fait que la plupart des entreprises russes, même celle qui nous apparaissent comme des monopoles « oligarchiques », et qui le sont réellement, assez souvent, n’en sont pas moins les héritières, directes ou indirectes, du capitalisme « d’État » national-bureaucratique de la dernière phase de l’ère soviétique, commencée sous Khrouchtchev, et qui n’est jamais parvenue au stade du capitalisme monopoliste financier, quoi qu’aient pu en dire quelques pseudos-« analystes de gauche » en Occident.

      C’est donc bien en ce sens qu’en l’état actuel la guerre de l’Occident contre la Russie et bien une guerre du banco-centralisme contre ce qui reste de significatif, à l’échelle mondiale, du capitalisme « classique ».

      La survie du capitalisme « classique » en Russie comme dans d’autres régions du monde, tient donc, et nécessairement provisoirement, au relatif « retard » de développement des rapports de production, qui y repose encore essentiellement sur le travail humain productif, plutôt que sur l’économie de « services » archi-dominante, en Occident.

      L’ « avantage », très relatif et provisoire, de cette situation, c’est donc que dans les pays de capitalisme « national », comme la Russie, des forces sociales progressistes sont encore potentiellement à l’œuvre, dans leur développement économique.

      Pour l’instant, et malheureusement assez durablement, semble-t-il, le constat est bien, à l’échelle mondiale, que les forces sociales prolétariennes potentiellement « progressistes » ont été totalement écrasées, et depuis des décennies, déjà.

      La question est donc de savoir si elles peuvent resurgir, en tant que force politique en soi et pour soi, à l’occasion des présents conflits. Pour l’instant on ne peut que l’espérer, vu que les indices d’un réveil des consciences sont pour le moins difficiles à percevoir, d’un point de vue tout simplement réaliste.

      Ce qui est certain, par contre, c’est que les faibles germes d’une renaissance qui se trouvent encore dans les pays de capitalisme « national » en lutte de fait contre le banco-centralisme seront durablement écrasés avec les bourgeoisies nationales de ces pays s’ils venaient à capituler totalement sous la poussée du mondialisme banco-centraliste.

      Par défaut ces luttes de résistance nationale prennent donc une importance « révolutionnaire » par rapport à la marche en avant plus ou moins inexorable, sinon, du banco-centralisme mondialisé.

      Et tout le déluge de propagande « antirusse » qui se déverse dans les médias est bien le reflet de cette étrange réalité.

      Mais avoir une vue réaliste de la situation des forces économiques et sociales au XXIe siècle n’empêche pas d’avoir une réflexion sur les possibilités de reconstituer une force politique prolétarienne : c’en est même la condition de base, sine qua non.

      Ce qu’il faut résolument abandonner c’est tout le baratin idéologique plus ou moins fondé sur l’illusion millénariste de la « crise finale » du capitalisme, comme ouvrant « historiquement » la voie au socialisme, à l’issue d’un « Grand Soir » plus ou moins fantasmé selon les « tendances idéologiques » des uns ou des autres, sur la base d’une pseudo-« lecture » atrophiée et dogmatique de quelques citations de Marx.

      Luniterre

      Pour aller plus loin sur l’origine et la formation du banco-centralisme :

      Cinq différences essentielles entre l’époque de Marx et la nôtre (Nouvelle édition)

      http://cieldefrance.eklablog.com/cinq-differences-essentielles-entre-l-epoque-de-marx-et-la-notre-nouve-a215228819

      +Nombreux liens à la suite…

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      • Non à la guerre ! Non à l’économie de guerre !

         

        2 mars 19:09, par Luniterre

        Bonjour, camarade Do !

        Je vois que tu as finalement ajouté un nouveau développement à ce qui était initialement ta conclusion. Il est intéressant, et même tout à fait juste, dans son principe, mais assez maladroit, dans sa formulation, sauf à considérer que les capitalistes monopolistes occidentaux sont niais au point de ne pas assumer réalistement leur dépendance à l’égard du banco-centralisme.

        Donc je pense que pour la plupart ils font très consciemment la guerre à la Russie pour assurer et renforcer la suprématie du système banco-centraliste mondialisé dont ils dépendent.

        Ce qui n’empêche pas, dans ce monde de rapaces, qu’ils cherchent chacun à renforcer sa zone d’influence, son emprise sur les ressources, les marchés, etc…

        Mais comme tu en fais le constat, cela n’aboutit effectivement qu’à renforcer leur dépendance à l’égard du banco-centralisme.

        Ce qui est caractéristique de la « phase de transition » actuelle, c’est qu’il n’existe plus de « rentabilité » significative sans un financement de type « Quoi qu’il en coûte ! », que ce soit évidemment dans le domaine de l’industrie d’armement et militaire en général, dans le secteur de la « santé », comme on l’a vu avec le Covid, et même dans l’industrie automobile, autrefois florissante, et aujourd’hui en mutation absolument « forcée » vers l’électrique, également impossible autrement, etc…

        C’en est presque un « mode de production transitoire » pour la phase actuelle du banco-centralisme, qui n’a pas encore éliminé complètement le travail productif, mais arrive également à le faire passer sous sa propre dépendance, au détriment de la domination du capitalisme monopoliste, devenu son obligé même sur le terrain qui est sa propre base.

        En ce qui concerne la Russie, je n’ai pas développé, concernant les contradictions internes de son économie, vu que le sujet d’ensemble est déjà complexe et que nombre de lecteurs ont déjà beaucoup de mal à comprendre déjà ne serait-ce que les bases de la transition économique banco-centraliste en cours.

        Concernant une éventuelle mutation banco-centraliste de l’économie russe, tu remarques donc toi-même que cette tendance y est encore très faible. Mais tu as raison de souligner que la « durabilité » de la guerre peut être un facteur essentiel allant dans ce sens. Il est clair qu’un certain nombre d’oligarques qui font de la guerre un bizness rentable n’ont pas forcément intérêt à une « victoire rapide », même de leur propre pays.

        Et c’est bien l’une des origines du conflit entre la Compagnie Wagner, dont le principe même est l’efficacité au combat, dont dépend sa réputation et donc aussi sa survie, et certaines influences « ministérielles » qui, à l’époque, ne voulaient déjà pas, manifestement, d’une victoire relativement trop « rapide », à leur « goût », à Bakhmout…

        L’histoire de ces contradictions internes russes, toujours en cours, malgré les apparences et les succès, appréciables, mais encore relatifs, eut égard aux objectifs initiaux et qui ont toujours officiellement cours, est évidemment complexe et tout à fait « byzantine », au sens d’Israël Shamir (*), comme on l’a déjà vu, et dépasse largement le cadre d’un échange entre posts.

        En l’état actuel, il y a donc néanmoins une marge considérable entre les « dérapages » éventuels des lobbyistes russes de l’armement et le passage de la Russie au banco-centralisme, mais on peut effectivement les considérer comme une influence néfaste qui pousse à faire durer la guerre plus qu’à la gagner, et en ce sens ils font aussi objectivement le jeu des banco-centralistes, qui, de l’autre côté du nouveau « rideau de fer » en profitent pour avancer leur propre domination, selon leur logique que tu sembles donc bien comprendre.

        Y a-t-il pour autant une fatalité à tout ça, telle que tu nous la présentes ? Le concept de « 3e guerre mondiale » lui-même interroge et constitue un autre sujet en soi, à plus d’un titre :

        La « guerre froide » n’a jamais été réellement aussi « froide » qu’on a bien voulu nous le dire, vu la quantité de conflits locaux impliquant les proxys des « belligérants » de cette guerre. Et depuis sa fin « officielle » c’est tout à fait le même processus qui se continue et s’intensifie plus ou moins, selon les périodes. La différence fondamentale entre les époques reste donc le passage à la domination du banco-centralisme, qui a vraiment pris corps, concrètement, avec la crise de 2007-2008.

        Le fait est donc simplement qu’une victoire rapide de la Russie en Ukraine aurait donc mis un coup de frein considérable à ce processus et pourrait encore le faire, de manière appréciable, même si évidemment provisoire, en « attente » d’une nouvelle tentative hégémonique des banco-centralistes.

        Et la Révolution, dans tout ça, sembles-tu vouloir nous dire… :

        "La troisième guerre mondiale sera la fin définitive du capitalisme et l’avènement du banco-centralisme au niveau mondial. Cette guerre est inéluctable.
        Sauf si…
        Sauf si on fait la révolution à temps pour empêcher la guerre."

        En ce qui concerne la « 3e guerre mondiale », on y est déjà, en fait, et depuis la fin de la seconde, en réalité. Évidemment, il peut y avoir une « escalade » en termes d’intensité, voire nucléaire, mais pour l’instant la limite, paradoxalement, semble être celle des moyens « classiques », et c’est tant mieux, même si c’est déjà beaucoup trop, pour les nombreuses victimes.

        Enfin, une autre leçon de l’histoire, c’est que si les Révolutions naissent assez souvent des guerres elles-mêmes et de leurs issues incertaines, on a par contre rarement vu une « révolution préventive », en quelque sorte, qui ait réellement arrêté une guerre sur le point de se produire.

        Assez lucidement, du reste, une partie des communistes russes pensent qu’une nouvelle Révolution pourrait naître de la guerre actuelle et notamment, de l’accès aux armements d’une bonne partie de la population.

        Compte tenu de l’attachement d’une partie importante de la population aux valeurs culturelles et sociales qui étaient celles fondatrices de l’Union Soviétique et qui ont donc survécu aux aléas de la vie politique actuelle, c’est effectivement peut-être en ce sens qu’il n’y a pas lieu d’abandonner tout espoir d’une sorte de « Renaissance Prolétarienne ».

        Néanmoins, pour avoir une chance de réussite, une telle « renaissance » devra évidemment se garder de simplement vouloir jouer une sorte de « remake d’Octobre 1917 », mais bien réellement tenir compte de l’évolution des forces productives actuelles, au XXIe siècle.

        Luniterre

         

         

        (* Prigogine, Wagner et sa Marche de la Justice : une analyse d’Israël Shamir

        http://cieldefrance.eklablog.com/prigogine-wagner-et-sa-marche-de-la-justice-une-analyse-d-israel-shami-a214531789 )

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    http://cieldefrance.eklablog.com/la-guerre-actuelle-de-l-occident-contre-la-russie-encore-une-guerre-de-a215484205

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    La guerre actuelle de l'Occident contre la Russie: encore une guerre de classes? Mais de quelles classes???

     

     

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    « EN MÊME TEMPS ! » : 

    Macron entre dans l’Histoire

    et sauve enfin la France !!!

     

     

     

    MACRON_CANONS_UKR+legendes

     

     

     

    Et pour ceux qui ne connaissent pas Aaron Bushnell,

    ou qui l’ont déjà « oublié », c’est ici : 

     

     

     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu! 

     

     

     

    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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     Rassemblement, ce 1er mars, en hommage

    à Aaron Bushnell

    qui est mort pour alerter le monde

    sur le génocide à Gaza!

     

     

          Très bonne initiative! Pour que le sacrifice héroïque et tragique d'Aaron Bushnell ne soit pas vain il est évidemment essentiel de lui rendre hommage au sens de continuer son combat!!! Son sacrifice est un rappel à l'ordre de ce que peut être le sens de la vie: si nous le laissons tomber aux oubliettes de l'actu, comme le font les médias "mainstream" (...Certains ont carrément passé son histoire sous silence total!), c'est le signe que nous serions prêts à capituler devant n'importe quel diktat de ce système, et c'est malheureusement déjà le cas pour beaucoup de gens, sinon la majorité, surtout en France, semble-t-il.

    Rappeler et maintenir littéralement "brûlante" la brève histoire d'Aaron Bushnell doit donc être un moyen de rappeler nos concitoyens au sens de la solidarité humaine, qui est précisément sensée distinguer le genre humain de  la simple rapacité animale.

    Une "distinction" encore largement incertaine et restant à conquérir, pour l'essentiel!

    Luniterre

     Demain vendredi 1er mars entre 12 H et 14 H

    pour rendre hommage à Aaron Bushnell

    qui est mort pour alerter le monde sur le génocide à Gaza. 

    Nous nous rassemblerons

    à la sortie du Métro Saint-Augsutin, sur la ligne 9

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    Palestine - Manif samedi 2 mars à 14H30 à la Bastille (devant l’Opéra Bastille)

    jeudi 29 février 2024,

     

    http://mai68.org/spip2/local/cache-vignettes/L408xH380/AARon1mars2024-2a978.jpg

     

     

     

     

     

     

    Chères amies, Chers amis,

    146e jour de génocide à Gaza et toujours aucune solution juste en vue, en l’absence de sanctions contre l’occupant israélien.

    Une population à l’agonie, qui, quand elle ne meurt pas sous les bombardements, meurt littéralement de faim. Pour la première fois, les images nous parviennent d’enfants du nord de la bande de Gaza mourant de faim sous nos yeux.

    Au point qu’un jeune soldat américain de 25 ans vient de se donner la mort d’une manière particulièrement atroce. Il s’est immolé par le feu à Washington, devant les grilles de l’ambassade d’Israël pour dénoncer le génocide en cours à Gaza, et en criant FREE PALESTINE !

    Ne restons pas silencieux face à un tel carnage.

    Et avec une situation qui empire également dans le reste de la Palestine, en Cisjordanie et à Jérusalem, où l’on recense quelque 400 morts depuis moins de 5 mois, des raids destructeurs de l’armée israélienne, des pogroms de colons, et plus de 7000 détentions supplémentaires, dont des femmes et des enfants qui subissent des tortures dans les prisons de l’occupant.

    Nous vous donnons deux rendez-vous importants à Paris pour exiger un cessez le feu et manifester notre soutien au peuple palestinien dans un moment qui n’a jamais été aussi critique.

    • Ce samedi 2 mars à 14 H 30 à la Bastille (devant l’Opéra Bastille) pour défiler jusqu’à la place de la Nation
    • et demain vendredi 1er mars entre 12 H et 14 H pour rendre hommage à Aaron Bushnell qui est mort pour alerter le monde sur le génocide à Gaza.

    Nous nous rassemblerons à la sortie du Métro Saint-Augsutin, sur la ligne 9 (nous avions demandé à manifester devant l’ambassade des Etats-Unis mais sommes repoussés un peu plus loin) .

    Nous comptons sur votre présence massive, vendredi et samedi, et vous remercions de votre ténacité, de votre formidable détermination dans toute la France, depuis plusieurs mois, malgré le rôle peu reluisant de nos dirigeants et des médias aux ordres.

    Amicalement,

     

    CAPJPO-Europalestine

     

    https://europalestine.com/

    http://kzg.mj.am/nl3/ijrxc3cYj_W5iDGlyS-eGQ

     

    Palestine - Aaron Bushnell - un soldat américain s’immole pour protester contre le génocide à Gaza

     

    "Free Palestine" le dernier cri d'Aaron Bushnell, soldat de l'US Air Force, avant sa mort, immolé par le feu!

     

     

     https://europalestine.com/wp-content/uploads/2024/02/immolation.jpeg

     

    COPIE MP4: 

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/free-palestine-le-dernier-cri-d-aaron-bushnell-soldat-de-l-us-air-forc-a215459725

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    Ou les aventures fantastiques du Baron Manu au front !

     

     

     

     

    https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/CEAAAC6F-03D4-420C-8111-498A621E77B5/NW_raw/en-1930-le-chateau-de-malbrouck-est-classe-aux-monuments-historiques-photo-guillaume-ramon-1617806561.jpg

     

     

         "Malbrough s'en va en guerre, Mironton, mironton, mirontaine, Malbrough s'en va en guerre, Ne sait quand reviendra..." Et donc, non, ce n'est pas le château du Baron de Munchhausen, qui chevauchait les boulets de canon..., ci dessus, mais bien le véritable château, et oui, de notre Malbrouck national, Duc de Marlborough, francisé Malbrough et Malbrouck, dans sa Moselle adoptive...

    Sur l'air de la chanson de Malbrough, il y a donc aujourd'hui un créneau pour une parodie humoristique des propos de Macron...

    En espérant donc, précisément, que ces propos incohérents de Macron en restent au stade du parodique...

    Mais le mieux serait donc encore, par mesure de sauvegarde de notre pays, que le peuple de France se réveille et mette un terme à la folie "guerrière" de son président "par défaut", faut-il le rappeler, face à l'absence d'alternative un tant soit peu crédible.

    Un point rassurant, et peut-être une note d'espoir: les envolées lyriques de Manu n'ont pas reçu de soutien du côté de l'armée, restée "sur sa réserve", à plus d'un titre, et semble-t-il même, avec distanciation "sanitaire", à cette occasion...

    En espérant donc que le virus de la folie guerrière de Macron ne soit pas davantage contagieux... N'oublions pas que les "Caesars" de ce président ont déjà leur lot de victimes civiles au Donbass

    Luniterre

     

    http://cieldefrance.eklablog.com/besoin-d-exister-historiquement-apres-le-covid-l-ukraine-manu-veut-sa--a215465103

     

     

     

    Urgence famine à Gaza - Résistance, Solidarité! "Free Palestine"!!! Rassemblement 29 février

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/besoin-d-exister-historiquement-apres-le-covid-l-ukraine-manu-veut-sa--a215465103

     

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    COPIE MP4: 

     

     https://mai68.org/spip2/IMG/mp4/Aaron-Bushnell_Gaza_fev2024.mp4

     

     

     

     « Je suis un membre actif de l'armée de l'air américaine. Et je ne serai plus complice du génocide. Je suis sur le point de commettre un acte de protestation extrême. Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de ses colonisateurs – ce n’est pas extrême du tout.

    C’est ce que notre classe dirigeante juge normal » 

     

    Aaron Bushnell  

     

    peu avant son acte d'auto-immolation

     

     

     

     

    Que le monde le voit et l'entende, pour  

     

    en tirer les conséquences qui s'imposent! 

     

     

     

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