• "Couchés, assis, debout": la guerre et le cirque européen vus par Michel Onfray (assis!)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

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    «  Couchés, assis, debout...  »

    Onfray a au moins un mot très juste à propos des différentes attitudes face à l'ennemi nazi, durant la 2ème guerre mondiale...

    ...Et ça vaut toujours, y compris pour lui, tant qu'à faire...

    Mais ça vaut aussi pour les communistes français, aujourd'hui tous quasiment couchés, ou presque, en espérant néanmoins que l'on trouve quelques exceptions...

    A l'époque, et dès le début de la guerre, si la majorité d'entre eux était effectivement spontanément debout et n'ont pas tardé à le prouver, il y a tout de même eu une forte «  dissidence  » kollabo alimentée par les Gitton, Doriot, etc... Carrément couchés, donc, et pour certains depuis pas mal de temps déjà (Doriot)...

    Quant à la direction thorézienne du parti elle a pour le moins «  fluctué  » entre ses proclamations «  clandestines  » et ses négociations avec l'occupant pour la reparution de «  l'Humanité  », quasiment abouties, n'eût-ce été l'intervention «  jalouse  » d'autres candidats à la kollaboration... qui ont donc ainsi «  effacé  » une page encore plus sombre de notre histoire qui «  s'ouvrait  » avec cet accord pour le moins infamant.

    Par la suite Thorez est donc resté «  assis  » à Moscou en attendant la suite de l'histoire, qu'écrivaient sur le terrain, les Résistants communistes avec leur sang, et qu'il a probablement fini lui-même de verser avec la mort «  mystérieuse  » de René Camphin, en 1954.

    Onfray se prend également les pieds dans le tapis en reprochant à Trotsky la création de l'Armée Rouge, alors que c'est véritablement le seul point concret et positif de son rôle de dirigeant menchevik «  rallié  ». Sans l'Armée Rouge, pas de restauration possible de l'unité nationale de la Russie après la guerre «  civile  », en fait également et surtout anti-impérialiste, pas de fondation possible de l'URSS qui a créé la base économique de la défaite du nazisme.

    Par contre, le fait est bien que Trotsky ne croyait pas à la durabilité de l'URSS et aurait préféré «  coucher  » le tout au nom d'une aventure pseudo-  «  révolutionnaire  » où il se voyait à peu près dans un rôle bonapartiste «  oriental  », qu'il reprochera ensuite à Staline, contre l'évidence.

    Onfray reproche à Mélenchon son «  trotskysme  », ce qui n'est approprié qu'en termes de démagogie et d'opportunisme  : les trotskystes, par la suite, n'ont jamais été qu'une poignée d'illuminés toujours archi-divisés, du vivant même de Trotsky, et à la recherche d'une «  interprétation  » cohérente des «  écrits  du Maître  », alors qu'il n'y en a aucune de réellement possible, et à part servir de «  vivier  » à la social-démocratie, et c'est bien la seule chose qu'ils ont réussi à prouver, depuis  !

    Avec sa fausse apparence de «  vérité historique  », Onfray lui-même se positionne donc «  assis  », le cul entre deux chaise, en attendant que la musique reprenne...

    Un seul point qu'il marque peut-être, gauche ou droite n'ont plus de sens que pour les imbéciles, si jamais elles en eurent vraiment, du reste  : l'histoire n'est jamais écrite, même si malheureusement trop souvent avec le sang des peuples, que par des pragmatiques, qu'ils soient simplement opportunistes, le plus souvent là aussi, ou bien réellement animés par une approche transcendante de l'histoire, comme Lénine, Staline, De Gaulle, Castro, Guevara, et actuellement Poutine, et encore bien d'autres... (surtout dans le passé...). 

    Mais Onfray, lui, suit une «  trajectoire  » qui semble en fin de compte on ne peut plus «  rectiligne  », même si avec de nombreuses contorsions verbales, de la gauche pseudo-  «  libertaire  » la plus «  bien pensante  » à la droite extrême bientôt la plus «  tradi  »(-tionnelle  !). Et en attendant que le vent ne tourne tout à fait il reste donc «  assis  » à pérorer, sur l'Europe comme sur d'autres sujets...

    L'Europe, surtout version UE, n'est jamais restée, depuis la première guerre mondiale, déjà, et encore plus «  radicalement  », après la seconde, que l'un des marchés «  secondaires  » des USA et n'est jamais rentrée, en tant que telle, dans l'Histoire.

    De Gaulle a tenté le concept «  de l'Atlantique à l'Oural  », et pour la paix, pour l'Europe et pour le reste du monde, il est plus que jamais temps de redonner vie au concept  !

    Luniterre

    PS  : électoralement cela peut se traduire, pour demain dimanche, selon la météo, par «  tous à la pêche  !  » (mais pas aux voix), ou «  tous à la belote  !  », le cas échéant, et en tous cas, l'essentiel est de tenter de passer malgré tout un bon W-E sans se préoccuper davantage, à cette occasion, de tous ces sinistres clowns...

     

     

     http://cieldefrance.eklablog.com/couches-assis-debout-la-guerre-et-le-cirque-europeen-vus-par-michel-on-a215898825 

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